
Et si on s’écoutait (vraiment) ?
Hypnothérapie et douleur : retrouver de l’espace en soi pour mieux vivre au travail
Il arrive que le corps parle quand on ne peut plus. Il murmure d’abord, puis il insiste. Une tension dans la nuque, des migraines à répétition, une fatigue qui ne passe pas. Et souvent, on pense que c’est normal. Que c’est le rythme. Le boulot. L’âge, peut-être. On serre un peu plus les dents, on se dit « ça ira mieux demain ».
Mais si, au lieu de nous forcer à tenir encore un peu, on apprenait à écouter ?
La douleur : un signal, pas un ennemi
Je suis hypnothérapeute. Et dans mon cabinet, je reçois régulièrement des personnes épuisées, douloureuses, tendues, qui me disent la même chose :
« Je ne comprends pas, je fais de mon mieux, mais j’ai l’impression de m’oublier. »
Souvent, la douleur s’est installée doucement, parfois depuis des années. Elle peut être physique, bien sûr — mais aussi émotionnelle, mentale. Elle est souvent le reflet d’un trop-plein : trop d’urgences, trop d’attentes, trop peu de temps pour soi.
Dans notre monde qui valorise la performance, la douleur est perçue comme une faiblesse. Pourtant, elle est un message précieux. Un appel au calme, à la reconnexion, à la respiration.
L’hypnose : une rencontre avec soi-même
L’hypnose thérapeutique, ce n’est pas de la magie, ni une perte de contrôle. C’est un espace de sécurité, un moment où l’on peut, enfin, se déposer.
Pendant une séance, je guide la personne vers un état de conscience modifiée — un peu comme ce moment juste avant de s’endormir, quand l’esprit flotte et que le corps se relâche. Dans cet état, le mental se met en veille et l’on peut accéder à des ressources souvent oubliées, profondément inscrites en nous.
Grâce à cet état d’hypnose, nous pouvons :
Apaiser des douleurs chroniques (douleurs musculosquelettiques, céphalées, douleurs liées au stress…),
Réduire les tensions liées à la surcharge mentale,
Diminuer l’anxiété, l’hypervigilance ou la fatigue émotionnelle,
Reconnecter à des sensations de calme, de clarté, de confiance.
L’écoute de soi comme premier soin
Quand on souffre, on veut souvent faire disparaître la douleur. Mais l’approche que je propose est différente :
Et si, au lieu de fuir cette douleur, on apprenait à dialoguer avec elle ?
Non pas pour la valider, mais pour entendre ce qu’elle a à nous dire. Car très souvent, elle est le symptôme d’un besoin qui n’est pas écouté.
L’hypnose permet de recréer un espace intérieur. Un espace où l’on se sent à nouveau chez soi, dans son corps. Ce travail peut s’intégrer dans un parcours de soin global, ou simplement comme un moment pour soi, un soutien dans le quotidien.
Et dans le monde du travail, alors ?
En entreprise, la douleur et la surcharge mentale sont souvent invisibles. Pourtant, elles ont un coût : fatigue chronique, perte de concentration, irritabilité, désengagement… Et pour la personne, cela peut devenir un vrai poids.
En intégrant des espaces de parole, de prévention et de pratiques comme l’hypnose, on peut :
Favoriser un meilleur équilibre émotionnel,
Réduire le stress chronique,
Prévenir les risques psychosociaux,
Et tout simplement, améliorer la qualité de vie au travail.
S’autoriser à souffler
Ce que je propose, ce n’est pas une recette miracle. Mais une invitation à ralentir, à revenir à soi, à faire de la place pour ce qui est là. Parfois, cela commence simplement par une respiration, un silence, un “comment je me sens, là, maintenant ?”.
Alors je vous pose la question :
Et vous, c’est quand la dernière fois que vous vous êtes vraiment écouté·e ?
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