Séance vécue et écrite par Lucie Moreau, Stagiaire Mai 2025
Ce lundi , j’ai eu la chance d’assister à une séance d’hypnothérapie aux côtés d’Elisabeth Bernardo, hypnothérapeute, coach et praticienne en sonothérapie. J’étais là en simple observateur, stagiaire curieux·se de découvrir ce métier de l’intérieur… et je dois dire que ce que j’ai vu m’a vraiment surpris·e, touché·e et parfois même émerveillé·e.
Un climat de confiance dès les premières minutes
Tout commence dans la douceur : un accueil simple, une voix calme, un « Comment vous allez ? » posé avec sincérité. C’est incroyable de constater à quel point cette petite question ouvre la porte à des confidences profondes. Très vite, la cliente se livre sur son état intérieur, ses angoisses, ses tensions liées au travail. Ce n’est pas un interrogatoire : Elisabeth écoute, prend des notes avec attention, relance avec bienveillance.
L’espace d’une conversation sincère
La discussion est fluide, naturelle. La cliente parle de son stress au travail, de tensions avec des collègues, puis d’un deuil familial encore douloureux. Elisabeth pose des questions simples, mais puissantes, du type :
« Et cela, comment cela vous affecte ? » ou « Comment vous vous sentez par rapport à tout cela ? »
Ces mots semblent ouvrir des fenêtres intérieures. On sent que la cliente s’autorise peu à peu à poser ce qu’elle garde en elle depuis longtemps.
Place à l’hypnose : un voyage intérieur tout en douceur
Après ce temps d’échange, Elisabeth invite la cliente à s’installer confortablement dans un fauteuil. Et là, la séance d’hypnose commence. Tout se fait par la voix : calme, posée, apaisante. Elle guide la respiration, invite à relâcher les paupières, à sentir les sensations dans le corps, à respirer jusque dans les jambes, le ventre, les épaules. Elle accompagne chaque étape, chaque détente musculaire, jusqu’à ce que tout le corps semble enveloppé de calme.
La cliente s’enfonce peu à peu dans un état de relaxation profond, les paupières closes, le souffle ralenti. Parfois, elle baille (et Elisabeth aussi, signe d’une détente partagée !). C’est impressionnant de voir à quel point la voix d’Elisabeth devient un fil conducteur entre la réalité et un état modifié de conscience.
Un moment suspendu… entre rêve et lâcher-prise
À un moment, Elisabeth invite la cliente à rêver, en silence. Elle ne parle plus pendant une ou deux minutes. Le silence est dense, presque sacré. Puis elle reprend la parole doucement pour la faire revenir, en comptant de 1 à 20.
À la fin, la cliente se “réveille” tout doucement. Elle raconte avoir senti son corps « plein de fourmis et chaud », comme engourdi. Elle parle d’un voile gris qui s’était levé dans son esprit, d’un sentiment de vide agréable. Elle se dit « raplapla », mais dans le bon sens du terme : vidée, détendue, relâchée.
Un espace pour déposer ce qui pèse
Elisabeth termine la séance par une dernière discussion, pour laisser place à ce qui vient, sans pression. La cliente partage encore des prises de conscience, des ressentis, des émotions. C’est dans cet espace-là que naît, je crois, une vraie transformation intérieure.
Ce que j’en retiens
Avant cette séance, je voyais l’hypnose comme un concept un peu flou, presque mystique. Aujourd’hui, je comprends que c’est avant tout un accompagnement humain, profondément respectueux et subtil, qui permet à chacun d’aller chercher en soi des ressources, du calme, du sens.
Ce que j’ai vu, c’est une écoute, une alliance, une présence. Et une cliente qui, doucement, apprenait à se reconnecter à elle-même. C’est simple, mais c’est puissant.
Merci Elisabeth pour cette découverte.
par Lucie Moreau le 19 mai 2025.
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